Règlement (UE) n° 655/2013 relatif aux critères communs pour les allégations.
Ce règlement énonce les exigences relatives aux allégations sur les produits cosmétiques, en veillant à ce qu’elles soient véridiques, non trompeuses et étayées par des preuves scientifiques. Les fournisseurs doivent se conformer à ces critères pour gagner la confiance des consommateurs et éviter les répercussions juridiques.
Directive 2005/29/CE sur les pratiques commerciales déloyales
Bien qu’elle vise principalement à protéger les consommateurs, cette directive réglemente les pratiques publicitaires trompeuses. Elle exige que toutes les allégations promotionnelles, y compris celles concernant les avantages pour l’environnement, soient exactes et vérifiables, afin que les consommateurs fassent des choix éclairés.
Directive sur les allégations vertes (Proposition COM(2021) 118 final)
Cette proposition de directive vise à fournir un cadre pour la vérification des déclarations environnementales faites par toute entreprise, y compris les fournisseurs de produits cosmétiques. Comme elle vise à lutter contre l’écoblanchiment, les fournisseurs doivent être prêts à justifier toutes les allégations écologiques faites au sujet de leurs produits.
Directive 2014/42/UE relative aux générateurs d’aérosols.
Cette directive réglemente la commercialisation et l’utilisation des produits aérosols, en veillant à ce qu’ils soient sans danger pour les consommateurs et l’environnement. La conformité exige que les fournisseurs veillent à tester et étiqueter correctement les générateurs d’aérosols afin d’atténuer les risques associés aux contenants sous pression.
Directive (UE) 2019/904 relative aux plastiques à usage unique.
Cette directive vise à réduire l’impact de la pollution plastique, en ciblant spécifiquement certains articles en plastique à usage unique. Les fournisseurs de cosmétiques devraient explorer des alternatives aux emballages en plastique et des options rechargeables pour se conformer à cette directive et séduire les consommateurs soucieux de l’environnement.
Règlement (UE) 2022/128 sur les produits sans déforestation.
Ce règlement exige que les entreprises prouvent que les produits vendus dans l’UE ne contribuent pas à la déforestation. Les fournisseurs de cosmétiques doivent évaluer leurs chaînes d’approvisionnement, en particulier pour les ingrédients comme l’huile de palme, afin de rester en conformité et de soutenir la biodiversité.
Règlement général sur la protection des données (RGPD) (UE) 2016/679.
Bien que principalement axé sur la protection des données, le GDPR affecte la façon dont les entreprises collectent, stockent et utilisent les données des consommateurs. Les fournisseurs de produits cosmétiques doivent s’assurer de leur conformité pour protéger la vie privée des consommateurs et éviter d’importantes amendes.
Directive relative aux emballages et aux déchets d’emballages (94/62/CE)
Cette directive fixe des exigences pour la gestion des déchets d’emballage, visant à minimiser leur impact sur l’environnement. Les fournisseurs de cosmétiques doivent se conformer aux objectifs de recyclage et de valorisation des matériaux d’emballage, en encourageant les pratiques durables.
Directive-cadre sur les déchets (2008/98/CE)
Cette directive définit les principes de la gestion des déchets, y compris les objectifs de recyclage et de valorisation. Elle met l’accent sur la nécessité d’adopter des pratiques durables en matière de déchets, ce qui peut avoir une incidence sur la façon dont les fournisseurs de produits cosmétiques gèrent les déchets de produits et l’élimination des emballages.
Règlement (CE) n° 66/2010 relatif au label écologique de l’UE
Ce règlement établit les critères d’attribution du label écologique de l’UE aux produits qui répondent à des normes environnementales élevées. Les fournisseurs de cosmétiques qui cherchent à commercialiser leurs produits comme étant respectueux de l’environnement peuvent bénéficier de l’obtention de ce label, améliorant ainsi leur attrait pour les consommateurs axés sur la durabilité.