{"id":13078,"date":"2025-09-09T14:57:33","date_gmt":"2025-09-09T13:57:33","guid":{"rendered":"https:\/\/www.certifiedcosmetics.com\/blog\/non-classifiee\/mascara-et-produits-pour-les-sourcils-comment-se-preparer-a-un-cpsr-reussi\/"},"modified":"2025-09-09T14:57:33","modified_gmt":"2025-09-09T13:57:33","slug":"mascara-et-produits-pour-les-sourcils-comment-se-preparer-a-un-cpsr-reussi","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.certifiedcosmetics.com\/fr\/blog\/securite-des-cosmetiques\/mascara-et-produits-pour-les-sourcils-comment-se-preparer-a-un-cpsr-reussi\/","title":{"rendered":"Mascara et produits pour les sourcils : Comment se pr\u00e9parer \u00e0 un CPSR r\u00e9ussi"},"content":{"rendered":"
<\/p>\n
La s\u00e9curit\u00e9 n’est pas seulement un point de contr\u00f4le r\u00e9glementaire, mais aussi un \u00e9l\u00e9ment fondamental de la confiance des consommateurs lorsqu’il s’agit de cosm\u00e9tiques pour le contour des yeux, comme les mascaras et les produits pour les sourcils. \u00c9tant l’une des parties les plus d\u00e9licates du corps, les yeux sont particuli\u00e8rement sensibles aux r\u00e9actions chimiques, \u00e0 l’irritation et \u00e0 la contamination microbienne. Chaque produit cosm\u00e9tique mis sur le march\u00e9 de l’Union europ\u00e9enne doit avoir un certificat d’innocuit\u00e9. <\/span>Rapport sur la s\u00e9curit\u00e9 des produits cosm\u00e9tiques (RSPC) <\/span><\/a>conform\u00e9ment au <\/span>R\u00e8glement (CE) n\u00b0 1223\/2009 de l’UE<\/span><\/a>. Cependant, les normes sont beaucoup plus strictes pour les produits utilis\u00e9s dans le contour des yeux. Ces formulations sont soumises \u00e0 des exigences de s\u00e9curit\u00e9 plus strictes que la majorit\u00e9 des autres types de cosm\u00e9tiques, car elles rel\u00e8vent de la cat\u00e9gorie de risque microbiologique 1. Ce blog aborde les raisons qui expliquent la n\u00e9cessit\u00e9 de redoubler de prudence dans le RCSP pour les mascaras et les produits pour les sourcils, les mesures que les marques doivent prendre et la fa\u00e7on dont les plus r\u00e9centes directives du SCCS aident les entreprises \u00e0 mettre sur le march\u00e9 des produits s\u00fbrs et conformes. <\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Les cosm\u00e9tiques pour les sourcils et le mascara sont des produits de base des r\u00e9gimes de beaut\u00e9. Des millions de clients \u00e0 travers l’Europe utilisent quotidiennement ces produits, qui vont des gels et crayons pour sourcils aux mascaras volumateurs. Le maquillage pour les yeux est l’une des cat\u00e9gories les plus performantes du march\u00e9 europ\u00e9en des cosm\u00e9tiques, qui continue de se d\u00e9velopper r\u00e9guli\u00e8rement. <\/span><\/p>\n La demande implique la responsabilit\u00e9. L’enjeu de la s\u00e9curit\u00e9 des consommateurs est accru par l’utilisation fr\u00e9quente et personnelle de ces produits. Alors que les produits pour les sourcils sont appliqu\u00e9s pr\u00e8s de la surface de la peau et occasionnellement sur des zones cass\u00e9es ou sensibles, les mascaras sont appliqu\u00e9s directement sur les cils, fr\u00e9quemment plusieurs fois par jour, contrairement aux lotions corporelles ou aux parfums. Le risque de d\u00e9veloppement microbien ou de sensibilit\u00e9 aux ingr\u00e9dients est accru par ce contact fr\u00e9quent. Afin de garantir des \u00e9valuations microbiologiques, toxicologiques et d’emballage approfondies, les organismes de r\u00e9glementation exigent que les entreprises qui pr\u00e9parent un rapport de s\u00e9curit\u00e9 pour ces produits aillent au-del\u00e0 des \u00e9valuations standard. <\/span><\/p>\n <\/p>\n Le RCSP, exig\u00e9 par la l\u00e9gislation europ\u00e9enne, est la preuve scientifique qu’un produit cosm\u00e9tique est sans danger pour la sant\u00e9 humaine lorsqu’il est utilis\u00e9 normalement et d’une mani\u00e8re raisonnablement pr\u00e9visible. Il est s\u00e9par\u00e9 en deux sections principales : <\/span><\/p>\n Un dossier complet sur la composition du produit, les mati\u00e8res premi\u00e8res, les impuret\u00e9s, la stabilit\u00e9, la compatibilit\u00e9 avec l’emballage et la qualit\u00e9 microbiologique se trouve dans la partie A : Renseignements sur la s\u00e9curit\u00e9 des produits cosm\u00e9tiques.<\/span><\/p>\n Partie B : \u00c9valuation de la s\u00e9curit\u00e9 des produits cosm\u00e9tiques : Une analyse scientifique men\u00e9e par un \u00e9valuateur de s\u00e9curit\u00e9 certifi\u00e9 qui comprend des profils toxicologiques, le calcul de la marge de s\u00e9curit\u00e9 (MoS) et une conclusion finale v\u00e9rifiant la s\u00e9curit\u00e9 du produit.<\/span><\/p>\n Les deux sections doivent prendre en compte les risques d’application sp\u00e9cifiques associ\u00e9s aux mascaras et aux produits pour les sourcils. Les cosm\u00e9tiques pour le contour des yeux doivent subir des tests plus approfondis en raison de leur proximit\u00e9 avec les muqueuses. <\/span>Semblable \u00e0 l’argument avanc\u00e9 dans l’article de blog de Certified Cosmetics concernant la question de savoir si chaque variation de produit n\u00e9cessite ou non un RPCCS diff\u00e9rent, <\/span><\/a>des ajustements mineurs de la formulation, comme le changement d’un pigment ou d’un conservateur, peuvent n\u00e9cessiter un nouveau CPSR.<\/span><\/p>\n <\/p>\n En fonction de l’application et de l’utilisateur, l’UE classe les cosm\u00e9tiques en cat\u00e9gories microbiologiques. Les cosm\u00e9tiques pour le contour des yeux rel\u00e8vent intrins\u00e8quement de la cat\u00e9gorie 1, qui comprend \u00e9galement les produits pour les muqueuses, les produits appliqu\u00e9s autour des yeux et les produits pour les nourrissons de moins de trois ans. La sensibilit\u00e9 et le risque accrus li\u00e9s \u00e0 ces zones se refl\u00e8tent dans cette classification. <\/span><\/p>\n Les normes de qualit\u00e9 microbiologique pour les cosm\u00e9tiques sont \u00e9tablies par la norme ISO 17516. Les restrictions sont s\u00e9v\u00e8res pour les produits de la cat\u00e9gorie 1 : <\/span><\/p>\n \u2264 100 UFC\/g ou mL de micro-organismes m\u00e9sophiles a\u00e9robies totaux.<\/span><\/p>\n Moisissures et levures : \u2264 10 UFC\/g ou mL<\/span><\/p>\n Pseudomonas aeruginosa, Candida albicans et Staphylococcus aureus sont totalement absents.<\/span><\/p>\n Il y a une bonne raison \u00e0 ces exigences. Par exemple, lorsque les applicateurs de mascara sont plong\u00e9s \u00e0 plusieurs reprises dans le m\u00eame tube, les bact\u00e9ries de la peau ou des cils peuvent p\u00e9n\u00e9trer \u00e0 nouveau dans la formule. La contamination est in\u00e9vitable en l’absence d’une solide conception de la conservation et de l’emballage. Dans le m\u00eame ordre d’id\u00e9es, les micro-organismes peuvent \u00eatre absorb\u00e9s par les gels, les pommades ou les crayons \u00e0 sourcils et retourner ensuite dans le produit. Les donn\u00e9es d\u00e9montrant la capacit\u00e9 du produit \u00e0 r\u00e9sister \u00e0 la contamination microbienne au cours de sa dur\u00e9e de conservation et de sa dur\u00e9e de vie. <\/span> P\u00e9riode apr\u00e8s l’ouverture (PAO)<\/span><\/a> doit donc \u00eatre incluse dans le CPSR.<\/span><\/p>\n <\/p>\n Bien que la l\u00e9gislation europ\u00e9enne r\u00e9glemente strictement l’utilisation des conservateurs, ceux-ci jouent un r\u00f4le crucial dans la pr\u00e9vention de la contamination microbienne. L’utilisation des conservateurs est limit\u00e9e \u00e0 ceux qui sont sp\u00e9cifi\u00e9s dans la l\u00e9gislation europ\u00e9enne. <\/span>Annexe V<\/span><\/a> du r\u00e8glement de l’UE. Les fabricants sont tenus d’effectuer <\/span>Test d’efficacit\u00e9 des conservateurs (PET)<\/span><\/a>Pour prouver son efficacit\u00e9, le produit doit \u00eatre soumis \u00e0 un test de r\u00e9sistance, \u00e9galement appel\u00e9 test de provocation. Dans ce test, des micro-organismes connus sont volontairement ajout\u00e9s au produit, et l’efficacit\u00e9 du syst\u00e8me de conservation \u00e0 s’en d\u00e9barrasser au fil du temps est suivie. Des r\u00e9sultats de tests de provocation solides sont essentiels pour les mascaras et les produits pour les sourcils, o\u00f9 le risque de contamination est particuli\u00e8rement \u00e9lev\u00e9. <\/span><\/p>\n <\/p>\n La propret\u00e9 des applicateurs est tout aussi cruciale que la formule elle-m\u00eame. Les microbes peuvent \u00eatre transport\u00e9s par une baguette de mascara ou une bobine de sourcils, ce qui compromet le produit entre les applications. Un CPSR doit tenir compte de ce risque en int\u00e9grant l’efficacit\u00e9 des conservateurs \u00e0 la conception de l’emballage (par exemple, les fermetures herm\u00e9tiques). Pour r\u00e9duire les risques pour la sant\u00e9, les \u00e9valuateurs de la s\u00e9curit\u00e9 sugg\u00e8rent souvent des conseils aux consommateurs comme un \u00e9tiquetage sans ambigu\u00eft\u00e9 des OAP (comme “6M” ou “12M”). Les applicateurs \u00e0 usage unique peuvent \u00eatre n\u00e9cessaires dans certaines situations, en particulier dans les lieux formels comme les salons de coiffure. <\/span><\/p>\n <\/p>\n Chaque composant de la recette doit faire l’objet d’une analyse toxicologique approfondie. Les \u00e9valuateurs se concentrent particuli\u00e8rement sur les \u00e9l\u00e9ments suivants lorsqu’ils \u00e9valuent les produits pour la zone oculaire : <\/span><\/p>\n Les impuret\u00e9s telles que les m\u00e9taux lourds doivent \u00eatre maintenues dans des limites s\u00fbres, et seuls les pigments approuv\u00e9s dans l’annexe IV peuvent \u00eatre utilis\u00e9s.<\/span><\/p>\n Les ingr\u00e9dients courants des mascaras, les cires et les agents filmog\u00e8nes ne doivent pas irriter les yeux ou d\u00e9clencher des r\u00e9actions allergiques.<\/span><\/p>\n Conservateurs : En plus de leurs propri\u00e9t\u00e9s antimicrobiennes, les conservateurs doivent \u00eatre \u00e9valu\u00e9s pour une \u00e9ventuelle irritation ou sensibilisation.<\/span><\/p>\n La marge de s\u00e9curit\u00e9 de chaque substance doit \u00eatre d\u00e9termin\u00e9e par l’\u00e9valuateur de s\u00e9curit\u00e9, qui doit \u00e9galement montrer que l’exposition cumul\u00e9e reste bien en dessous des seuils de pr\u00e9occupation toxicologique.<\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Pour chaque mati\u00e8re premi\u00e8re, commence par figer la formule pr\u00e9vue et cr\u00e9er un dossier complet sur les ingr\u00e9dients qui comprend le nom INCI, la fonction, les sp\u00e9cifications de puret\u00e9, les solvants\/moniteurs r\u00e9siduels, les limites de m\u00e9taux lourds (particuli\u00e8rement important pour les pigments), le profil allerg\u00e8ne, et si l’un des composants est un nanomat\u00e9riau. Examine chaque mat\u00e9riau par rapport aux annexes du r\u00e8glement de l’UE sur les cosm\u00e9tiques : Annexe II (interdit), Annexe III (restreint), Annexe IV (colorants), Annexe V (conservateurs), et Annexe VI (filtres UV). La conformit\u00e9 des colorants et les limites d’impuret\u00e9 sont importantes pour les mascaras et les produits pour les sourcils ; les niveaux de traces de m\u00e9taux doivent \u00eatre aussi bas que possible dans la pratique. Assure-toi que la divulgation des allerg\u00e8nes est conforme au r\u00e8glement, et confirme que la concentration globale de parfum est adapt\u00e9e \u00e0 une utilisation dans la zone des yeux si un parfum est inclus (ce qui est peu courant dans les produits pour les yeux, mais possible dans les articles pour les sourcils). La concentration maximale pr\u00e9visible de chaque ingr\u00e9dient doit \u00eatre not\u00e9e, et les pires sc\u00e9narios (tels que les formules “waterproof” par rapport aux formules ordinaires) doivent \u00eatre sp\u00e9cifi\u00e9s, car ils serviront de base aux calculs d’exposition et de s\u00e9curit\u00e9 \u00e0 l’avenir. <\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Comme les produits pour la zone oculaire rel\u00e8vent de la cat\u00e9gorie microbiologique 1, ton plan de test doit montrer qu’ils sont tr\u00e8s r\u00e9sistants \u00e0 la contamination \u00e0 la fois pendant la dur\u00e9e de conservation et pendant la p\u00e9riode apr\u00e8s ouverture (PAO). Effectue un test d’efficacit\u00e9 des conservateurs (test de provocation, par exemple ISO 11930) en utilisant le panel standard (g\u00e9n\u00e9ralement S. aureus, P. aeruginosa, C. albicans, E. coli et une moisissure comme A. brasiliensis) avec des points dans le temps (par exemple 7\/14\/28 jours) et des crit\u00e8res d’acceptation pr\u00e9d\u00e9termin\u00e9s en plus de la num\u00e9ration totale de routine et des tests d’absence de pathog\u00e8nes sp\u00e9cifi\u00e9s jusqu’aux limites de la cat\u00e9gorie 1. Ajouter une simulation “en cours d’utilisation”, en particulier pour les mascaras : tremper l’applicateur \u00e0 plusieurs reprises pour simuler l’utilisation par le consommateur, puis observer si la contamination s’accumule et si la “r\u00e9serve” de conservateurs est toujours efficace. V\u00e9rifier que l’activit\u00e9 r\u00e9elle de l’eau justifie toujours le champ d’application du test choisi, m\u00eame si la formule est \u00e0 faible teneur en eau ou anhydre (comme certaines pommades pour les sourcils). La reformulation (ajustement du syst\u00e8me de conservation, des ch\u00e9lateurs, du pH et du niveau d’humectation) ou les modifications de l’emballage devraient \u00eatre le r\u00e9sultat de tout \u00e9chec du PET. <\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n La conception de l’emballage a un impact significatif sur la robustesse microbiologique des produits pour la zone oculaire. Pour r\u00e9duire l’infiltration d’air et le ” lavage \u00e0 contre-courant ” de l’applicateur, il faut tenir compte de la conception de l’essuie-glace, de la g\u00e9om\u00e9trie du col et du couple de fermeture pour le mascara. Examine comment les bobines ou les brosses fonctionnent avec le gros des gels ou des pommades pour les sourcils et si les applicateurs \u00e0 usage unique ou faciles \u00e0 nettoyer sont pratiques pour les milieux professionnels. Utiliser la stabilit\u00e9 acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e\/en temps r\u00e9el et la compatibilit\u00e9 entre l’emballage et la formule pour identifier les variations de viscosit\u00e9, de couleur, d’odeur, de pH ou la disponibilit\u00e9 des conservateurs. Effectuer des \u00e9valuations des risques pour les substances extractibles et lixiviables (telles que les plastifiants, les monom\u00e8res et les encres d’imprimerie), le cas \u00e9ch\u00e9ant, et confirmer que les migrants possibles restent dans les limites de s\u00e9curit\u00e9. Ajoute des \u00e9l\u00e9ments d’\u00e9tiquetage tels que l’OAP, le codage des lots et toute preuve test\u00e9e par un ophtalmologiste si tu as l’intention de soutenir de telles affirmations, ainsi que des v\u00e9rifications de l’int\u00e9grit\u00e9 des gouttes\/du transport et de la fermeture pour la s\u00e9curit\u00e9 du consommateur. \u00c9num\u00e8re toutes les justifications du CPSR et du PIF en mati\u00e8re d’hygi\u00e8ne par la conception. <\/span><\/p>\n <\/p>\n Un \u00e9valuateur de la s\u00e9curit\u00e9 doit \u00eatre en mesure de reproduire ta logique dans la partie A. Les d\u00e9clarations d’allerg\u00e8nes et d’impuret\u00e9s, les sp\u00e9cifications des mati\u00e8res premi\u00e8res et les CoA, les donn\u00e9es sur la qualit\u00e9 microbiologique (tests de routine de cat\u00e9gorie 1 + r\u00e9sultats PET\/in-use), les rapports de stabilit\u00e9 (acc\u00e9l\u00e9r\u00e9s et en temps r\u00e9el, y compris la stabilit\u00e9 des conservateurs tout au long de la dur\u00e9e de conservation), la composition de l’emballage et les r\u00e9sultats de compatibilit\u00e9, les r\u00e9f\u00e9rences aux BPF de fabrication et les sc\u00e9narios d’utilisation et d’exposition raisonnablement pr\u00e9visibles (fr\u00e9quence, quantit\u00e9 par application, nombre de couches, groupes d’utilisateurs typiques) sont tous inclus. Fournir la caract\u00e9risation n\u00e9cessaire et un pr\u00e9avis si un ingr\u00e9dient est un nanomat\u00e9riau ou pr\u00e9sente des limitations uniques. L’objectif est la clart\u00e9 ; un \u00e9valuateur ne devrait pas avoir \u00e0 faire des suppositions \u00e9clair\u00e9es ou \u00e0 remplir des blancs. <\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n En combinant les donn\u00e9es NOAEL\/DNEL, les estimations SED (bas\u00e9es sur une utilisation r\u00e9aliste et dans le pire des cas, comme deux \u00e0 trois couches de mascara par \u0153il quotidiennement) et l’exposition cumul\u00e9e de plusieurs produits, le cas \u00e9ch\u00e9ant, un \u00e9valuateur de s\u00e9curit\u00e9 qualifi\u00e9 \u00e9value le profil toxicologique de chaque ingr\u00e9dient et du produit final. Il faut se concentrer sur la tol\u00e9rance locale (potentiel d’irritation\/corrosion des yeux, sensibilisation) et sur tout probl\u00e8me de phototoxicit\u00e9 si les colorants ou les agents filmog\u00e8nes peuvent interagir avec la lumi\u00e8re lorsqu’ils sont utilis\u00e9s dans la zone des yeux. Lorsque les donn\u00e9es conventionnelles sont rares, utilise des m\u00e9thodes align\u00e9es sur le SCCS (telles que les NAM, TTC\/iTTC et NGRA) et documente clairement ton raisonnement. Termine par une d\u00e9claration de s\u00e9curit\u00e9 concise, des directives d’utilisation (telles que PAO), des mises en garde telles que “ne pas partager les applicateurs”, et toute exigence d’\u00e9tiquetage r\u00e9sultant d’allergies ou de limitations. <\/span><\/p>\n <\/p>\n Convertis tes r\u00e9sultats de stabilit\u00e9 et d’utilisation en valeurs d’OAP et de dur\u00e9e de conservation r\u00e9aliste (sans ouverture). R\u00e9duis l’OAP ou modifie la conception si les tests en cours d’utilisation r\u00e9v\u00e8lent un \u00e9puisement des conservateurs ou une augmentation du nombre de bact\u00e9ries \u00e0 la suite de trempages r\u00e9p\u00e9t\u00e9s. Donner des instructions d’utilisation sp\u00e9cifiques qui r\u00e9duisent les risques dans le monde r\u00e9el, comme ne pas partager les baguettes, fermer herm\u00e9tiquement le capuchon, remplacer apr\u00e8s une infection oculaire, retirer les lentilles de contact avant de les utiliser si n\u00e9cessaire, et arr\u00eater l’utilisation en cas d’irritation. Le r\u00e9cit de l’\u00e9valuateur sur la gestion des risques et la s\u00e9curit\u00e9 des consommateurs sont tous deux soutenus par ces directives. <\/span><\/p>\n <\/p>\n D\u00e9termine les variations qui donnent lieu \u00e0 un nouveau CPSR et celles qui sont couvertes par la m\u00eame \u00e9valuation de la s\u00e9curit\u00e9. D’une mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale : <\/span><\/p>\n Pour que les modifications futures soient v\u00e9rifiables et que les seuils de l’\u00e9valuateur soient clairs, inclus une matrice de contr\u00f4le des modifications de base dans le FIP.<\/span><\/p>\n <\/p>\n V\u00e9rifie que ton <\/span>Fichier d’information sur les produits (PIF)<\/span><\/a> est compl\u00e8te et que toutes les informations figurant sur l’\u00e9tiquette et exig\u00e9es par la l\u00e9gislation europ\u00e9enne sont conformes aux conclusions du CPSR avant la notification et le lancement. Ces informations comprennent le symbole PAO, le codage des lots, la liste INCI et toutes les mises en garde ou directives d’utilisation qui peuvent \u00eatre n\u00e9cessaires. Le produit ne doit pas \u00eatre mis sur le march\u00e9 europ\u00e9en tant que ces inspections ne sont pas termin\u00e9es. <\/span><\/p>\n <\/p>\n Pour les \u00e9valuateurs de s\u00e9curit\u00e9, les Notes d’orientation du SCCS, 12e r\u00e9vision.<\/span><\/a>est une ressource essentielle. Ils fournissent des m\u00e9thodes actualis\u00e9es pour l’\u00e9valuation des ingr\u00e9dients utilis\u00e9s dans les cosm\u00e9tiques, tels que <\/span><\/p>\n Ces approches garantissent des \u00e9valuations de s\u00e9curit\u00e9 plus pr\u00e9cises pour les mascaras et les produits pour les sourcils, tout en respectant les engagements de l’UE de r\u00e9duire au minimum les tests sur les animaux. L’int\u00e9gration des lignes directrices du SCCS dans un CPSR renforce la confiance des consommateurs dans la s\u00e9curit\u00e9 des produits tout en prouvant leur conformit\u00e9. <\/span><\/p>\n <\/p>\n Q1. Chaque nuance de mascara n\u00e9cessite-t-elle son propre CPSR ? <\/b><\/p>\n Pas toujours. Les m\u00eames RCSP peuvent \u00eatre applicables si seul le pigment change et s’il a d\u00e9j\u00e0 fait l’objet d’une \u00e9valuation de s\u00e9curit\u00e9. Cependant, un nouveau CPSR est n\u00e9cessaire si la formulation, l’applicateur ou le syst\u00e8me de conservation change. <\/span><\/p>\n Q2. Quelles sont les limites microbiologiques qui s’appliquent aux produits pour sourcils et mascaras ? <\/b><\/p>\n Ces produits doivent avoir \u2264 100 UFC\/g de bact\u00e9ries, \u2264 10 UFC\/g de levures et de moisissures, et \u00eatre totalement exempts des agents pathog\u00e8nes d\u00e9sign\u00e9s pour \u00eatre class\u00e9s dans la cat\u00e9gorie 1 des cosm\u00e9tiques.<\/span><\/p>\n Q3. Comment puis-je m’assurer que l’applicateur est propre ? <\/b><\/p>\n Pour ce faire, il faut combiner l’\u00e9tiquetage destin\u00e9 aux consommateurs (comme les symboles PAO), des conservateurs efficaces et des emballages herm\u00e9tiques. Les applicateurs \u00e0 usage unique sont conseill\u00e9s dans les milieux professionnels. <\/span><\/p>\n Q4. Qui peut pr\u00e9parer un CPSR ? <\/b><\/p>\n En vertu de la l\u00e9gislation europ\u00e9enne, le rapport ne peut \u00eatre pr\u00e9par\u00e9 et sign\u00e9 que par un \u00e9valuateur de s\u00e9curit\u00e9 qualifi\u00e9, g\u00e9n\u00e9ralement un sp\u00e9cialiste en toxicologie, en microbiologie ou dans un domaine connexe.<\/span><\/p>\n Q5. Quelle est la fonction des directives du SCCS ? <\/b><\/p>\n Les lignes directrices et les proc\u00e9dures d’\u00e9valuation de la s\u00e9curit\u00e9 des ingr\u00e9dients sont d\u00e9crites dans les notes d’orientation du CSSC. Conform\u00e9ment aux normes de l’UE, elles aident les \u00e9valuateurs \u00e0 appliquer des \u00e9valuations coh\u00e9rentes et scientifiquement fond\u00e9es. <\/span><\/p>\n <\/p>\n La pr\u00e9paration d’un CPSR pour le mascara et les produits pour les sourcils n\u00e9cessite un examen plus approfondi que pour la plupart des autres produits cosm\u00e9tiques. Avec leur classification dans la cat\u00e9gorie 1 des risques microbiologiques, ces produits sont soumis \u00e0 des limites de s\u00e9curit\u00e9 strictes pour prot\u00e9ger les consommateurs contre les infections et les irritations. Les marques doivent prouver l’efficacit\u00e9 des conservateurs, \u00e9valuer l’hygi\u00e8ne des applicateurs, \u00e9valuer la s\u00e9curit\u00e9 des ingr\u00e9dients et appliquer les m\u00e9thodologies du SCCS dans leurs \u00e9valuations. <\/span><\/p>\n Chez Certified Cosmetics<\/span><\/a>Nous sommes sp\u00e9cialis\u00e9s dans l’accompagnement des marques tout au long de ce processus. Nos experts pr\u00e9parent des CPSR d\u00e9taill\u00e9s, effectuent des tests microbiologiques et de stabilit\u00e9, et fournissent un soutien r\u00e9glementaire pour s’assurer que tes produits pour la zone oculaire respectent les normes europ\u00e9ennes les plus strictes. Avec notre aide, tu peux lancer en toute confiance des mascaras et des produits pour les sourcils qui sont non seulement conformes, mais qui ont aussi la confiance des consommateurs. <\/span><\/p>\n Explore notre gamme compl\u00e8te de <\/span>services CPSR<\/span><\/a> ou consulte d’autres informations sur notre<\/span> blog<\/span><\/a> pour savoir comment nous pouvons t’aider dans ta d\u00e9marche de conformit\u00e9.<\/span><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" La s\u00e9curit\u00e9 n’est pas seulement un point de contr\u00f4le r\u00e9glementaire, mais aussi un \u00e9l\u00e9ment fondamental de la confiance des consommateurs lorsqu’il s’agit de cosm\u00e9tiques pour le contour des yeux, comme les mascaras et les produits pour les sourcils. \u00c9tant l’une des parties les plus d\u00e9licates du corps, les yeux sont particuli\u00e8rement sensibles aux r\u00e9actions chimiques,…<\/p>\n","protected":false},"author":65,"featured_media":13035,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[301],"tags":[],"class_list":["post-13078","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-securite-des-cosmetiques"],"yoast_head":"\nLa demande croissante de mascara et de produits pour les sourcils sur le march\u00e9 europ\u00e9en<\/b><\/h2>\n
Comprendre les exigences des CPSR pour les produits destin\u00e9s \u00e0 la zone oculaire<\/b><\/h2>\n
Pourquoi les cosm\u00e9tiques pour le contour des yeux appartiennent-ils \u00e0 la cat\u00e9gorie microbiologique 1 ?<\/b><\/h2>\n
Principaux domaines d’int\u00e9r\u00eat d’un CPSR pour les mascaras et les produits pour les sourcils<\/b><\/h2>\n
Pr\u00e9servation microbienne et tests de provocation<\/b><\/h3>\n
Hygi\u00e8ne de l’applicateur<\/b><\/h3>\n
\u00c9valuation des risques li\u00e9s aux ingr\u00e9dients<\/b><\/h3>\n
Guide \u00e9tape par \u00e9tape pour la pr\u00e9paration d’un RCSP pour les cosm\u00e9tiques destin\u00e9s \u00e0 la zone oculaire<\/b><\/h2>\n
1) R\u00e9viser la formulation (v\u00e9rifications de l’annexe, impuret\u00e9s, allerg\u00e8nes)<\/b><\/h3>\n
2) Effectuer des tests microbiologiques (limites ISO, challenge\/PET, en cours d’utilisation)<\/b><\/h3>\n
3) \u00c9valuer l’emballage et les applicateurs (compatibilit\u00e9, hygi\u00e8ne, migration).<\/b><\/h3>\n
4) Compiler la partie A (dossier technique complet et d\u00e9cisionnel)<\/b><\/h3>\n
5) Pr\u00e9parer la partie B (\u00e9valuation toxicologique, exposition, MdS)<\/b><\/h3>\n
6) Attribuer une dur\u00e9e de conservation, un OAP et des instructions aux consommateurs (facilit\u00e9 d’utilisation et contr\u00f4le des risques).<\/b><\/h3>\n
7) Tenir compte des variations et du contr\u00f4le des changements (lorsqu’un nouveau CPSR est n\u00e9cessaire).<\/b><\/h3>\n
\n
8) Contr\u00f4les finaux avant la mise sur le march\u00e9 (examen de l’\u00e9tat de pr\u00e9paration et de l’exhaustivit\u00e9 du PIF)<\/b><\/h3>\n
Le r\u00f4le des notes d’orientation du SCCS (12e r\u00e9vision)<\/b><\/h2>\n
\n
Questions fr\u00e9quemment pos\u00e9es<\/b><\/h2>\n
Conclusion<\/b><\/h2>\n